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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Pereira De Moura, Charlotte
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Un trouble de l’oralité alimentaire pédiatrique (TOAP) se caractérise par d’importantes
difficultés alimentaires d’origine multifactorielle. Les problématiques peuvent être d’ordre
sensoriel, oro-moteur et/ou psycho-socio-environnemental. Ce trouble affecte l’aspect vital lié à
l’alimentation mais également les échanges parent(s)-enfant et la dynamique familiale tout entière.
Un TOAP impacte la qualité de vie et une cascade dysfonctionnelle risque d’engendrer un cercle
vicieux. C’est pourquoi une prise en soin pluridisciplinaire, précoce et globale est capitale. Les
repas sont pluriquotidiens et entraînent des situations négatives difficiles à gérer pour les parents.
Certains peuvent appréhender les repas et mettre en place des stratégies non adaptées aux difficultés
de leur enfant. Afin de proposer une intervention complète, nous avons contribué à l’élaboration
d’un programme d’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) rassemblant des groupes
thérapeutiques d’enfants et des groupes parentaux. L’objectif de ce programme est d’enrichir les
possibilités alimentaires des patients en intervenant à la fois sur le trouble et sur les stratégies
parentales adoptées. Ce programme d’ETP est élaboré au sein de l’Hôpital Jeanne de Flandre du
CHU de Lille et fait l’objet de plusieurs candidatures à des appels à projet. La construction de ce
programme est menée grâce à de multiples collaborations médicales et institutionnelles. Un outil de
e-santé sous la forme d’une application mobile nommée TOP’LA est développé en parallèle pour
apporter un soutien aux parents entre les sessions thérapeutiques et améliorer la qualité de vie
autour de l’alimentation.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Cren, Juliette
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La complexité graphique est à ce jour peu documentée. Certains facteurs induisent une
complexité graphique à l'échelle de la lettre et du mot. Ces critères n'ont jamais été
examinés au sein de notre matériel orthophonique. L'absence d'étude de cette difficulté
dans nos outils d'évaluation nuit à leur utilisation avisée. L'analyse de cette complexité dans
les mots des épreuves de copie et de dictée a été menée dans ce mémoire afin d'envisager
l'influence de la complexité graphique sur les performances graphiques et orthographiques.
L'objectif est également d'estimer la difficulté du modèle en copie et d'observer l'évolution
du contenu des épreuves en fonction de l'âge d'automatisation de l'écriture. Les facteurs de
complexité ont été comptabilisés à l'intérieur des épreuves de copie : BHK et EVALEO
(copie) et des épreuves de dictée : BALE et EVALEO (dictée). Les résultats obtenus ont été
discutés en lien avec les éléments de la théorie. Ils suggèrent que le modèle de copie
d'EVALEO serait plus complexe que celui du BHK, Le niveau de complexité graphique des
épreuves de copie serait inférieur à celui des épreuves de dictée. De façon globale, EVALEO
aurait un niveau de complexité supérieur aux autres tests en copie et en dictée. Les
épreuves de dictée d'EVALEO suivraient l'automatisation progressive du geste graphique. Il
serait intéressant que les créateurs et utilisateurs de ces tests, prennent davantage en
compte la complexité graphique dans leur pratique.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Garrido, Léna
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L‘utilisation de la communication non-verbale par les patients aphasiques suite à un AVC fait
aujourd‘hui l‘objet de nombreuses études scientifiques. Là où les connaissances sur les sujets
chroniques s‘enrichissent, les études à la phase aiguë sont rares. Pourtant, le recrutement des gestes
pourrait faciliter la communication de ces patients pendant leur séjour en Unité Neurovasculaire. Ce
mémoire a pour but de comparer l‘investissement des gestes des patients aphasiques en phase aiguë
avec celui des patients chroniques décrits dans la littérature. Ces observations permettent de préciser
l‘intérêt ou non de l‘utilisation d‘un moyen de compensation transitoire basé sur les gestes. Pour cela
l‘épreuve PACE du Test Lillois de Communication a été proposée à 5 sujets aphasiques (dans les 10
jours après leur AVC), et à 5 sujets contrôles sains appariés. Ce protocole a permis de mettre en
évidence que les sujets aphasiques à la phase aiguë produisent plus de gestes que les sujets sains,
notamment des gestes iconiques : ils semblent permettre de compenser les troubles phasiques,
indépendamment de la sévérité de l‘aphasie. Ces résultats sont comparés à la littérature sur les sujets
chroniques. Les implications de ces données dans la prise en charge orthophonique sont discutées à
la lumière de la littérature.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Jaffredo, Sarah
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La déficience intellectuelle (DI) perturbe le développement langagier. Cependant, les
structures accueillant les personnes avec une DI sont peu pourvues en poste d’orthophonie. Ainsi,
les orthophonistes doivent faire des choix de prises en soin. L’objectif de ce mémoire est de
connaître les critères qui influencent l’accès à une prise en soin orthophonique dans les Instituts
Médico-Pédagogique en France. A l’aide de tests et questionnaires, plusieurs variables ont été
étudiées : le niveau socio-économique (NSE) des parents, l’efficience intellectuelle, l’âge
chronologique, les éventuels troubles comportementaux, le niveau langagier et la formation et les
représentations de la DI des orthophonistes. Les données des 8 étudiantes de 2019-2020 ont été
cumulées aux données des étudiants de 2018-2019. Un échantillon de 162 enfants a ainsi été
constitué. Les résultats confirment quatre hypothèses. Sans grande surprise, plus le taux
d’encadrement en orthophonie est élevé, plus les enfants bénéficient d’un suivi. Par ailleurs, plus
l’enfant a un niveau intellectuel faible, plus il est pris en charge. Plus il est jeune, plus il a de chance
de bénéficier d’orthophonie. Plus son niveau phonologique est faible, plus il est suivi en
orthophonie. La variable trouble du comportement ne semble pas influencer la prise en charge. La
variable origine socio-économique et les composantes lexicales et morphosyntaxiques ne montrent
pas de résultats significatifs, nous ne pouvons pas conclure sur leurs effets. Toutefois, la faible taille
d’échantillon et nos critères de sélection constituent des limites. Il serait intéressant de prolonger
cette étude afin d’obtenir un échantillon plus large et représentatif.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Kamphuis, Roxane
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La sonorité correspondrait à l’impression auditive qu’un son est saillant par rapport à un autre
dans une séquence donnée. De cette notion résulte un principe phonologique universel énoncé par
Cléments (1990) : le principe de séquençage de la sonorité (SSP). Il permettrait d’expliquer
l’organisation phonémique interne d’une syllabe. Ce domaine étant fortement corrélé à la phonologie,
il serait une piste de réflexion intéressante pour une meilleure compréhension et prise en charge
orthophonique des troubles phonologiques chez les personnes cérébrolésées.
Notre étude a pour objectif de contribuer à la recherche fondamentale sur ce sujet encore
discuté dans la littérature. Nous nous intéressons à la perception de la sonorité et souhaitons savoir si
une population de personnes neurotypiques et de personnes cérébrolésées y est sensible.
Pour cela, nous avons réalisé une expérience comportementale comprenant un test de
jugement d’acceptabilité de pseudo-mots dans la langue française, auprès de 57 personnes
neurotypiques et de 17 personnes cérébrolésées.
Les résultats suggèrent que les personnes neurotypiques jeunes (18-29 ans) perçoivent, de
manière significative, une différence de sonorité et de fréquence entre les stimuli. Cela influence leur
jugement d’acceptabilité des pseudo-mots. Concernant les patients, les résultats sont hétérogènes. Ils
semblent plus sensibles aux modifications du degré de fréquence des clusters initiaux des stimuli
qu’aux changements des profils de sonorité. Chaque patient ayant une atteinte lésionnelle différente,
ces résultats sont à interpréter avec prudence.
Étudier la sonorité permettrait aux orthophonistes de proposer un moyen de prise en soin
efficace pour les patients atteints de troubles phonologiques acquis (Riley, 2011).
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Meaudre, Marianne
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Depuis 2002, l’orthophoniste est reconnu comme un acteur de la prise en charge non
médicamenteuse des troubles neurocognitifs dans le cadre des pathologies neuro-évolutives. Au vu
de la pluridisciplinarité du réseau de soins et de l’insuffisance des données scientifiques de haut
niveau de preuve dans ce domaine, il semble intéressant de s’interroger sur les spécificités de cette
intervention et sur le travail clinique des orthophonistes. Un état des lieux de cette pratique
orthophonique au niveau national a donc été effectué grâce à un questionnaire renseigné par 101
orthophonistes et à 3 entretiens semi-directifs. Les résultats ont montré un large investissement des
participants dans ce domaine. Les orthophonistes indiquent centrer leur travail sur le langage et la
communication ainsi que sur les fonctions mnésiques et exécutives. Les prises en charge sont
individualisées, à la fois spécifiques, ciblées sur le langage et la communication, et intégrées dans les
prises en charge globales des patients. Le suivi est adapté au niveau cognitif du patient : les thérapies
sont d’aspect cognitif pour des troubles légers, puis plus écologiques et axées sur la communication
quand les troubles sont avancés. Les aidants sont régulièrement intégrés aux prises en charge. La
plupart des orthophonistes indiquent des limites dans ces suivis liés aux troubles associés dépendant
ou non de la pathologie neuro-évolutive, au travail avec les aidants, à la prise en charge des troubles
sévères et à l’arrêt du suivi. Pour compléter cette étude, un support à destination des orthophonistes
concernant ces prises en charge pourrait être réalisé.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Montmayeur, Candice
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Certaines compétences mathématiques précoces sont liées aux apprentissages informels. Il est
admis que les expériences de jeu des enfants peuvent consolider le développement de celles-ci.
Néanmoins dans un contexte de société digitalisée, on ignore si ces acquisitions profitent d’autant
plus aux enfants qu’ils soient plutôt confrontés aux jeux sur tablette ou aux jeux classiques, à des
fréquences et durées de jeu faibles ou élevées. Dans la présente étude, les habitudes de jeu à la maison
de 148 enfants (âge moyen : 5 ans 11 mois) de moyenne et de grande section de maternelle, ont été
relevées au moyen d’un questionnaire parental. De plus, leur intelligence non verbale et leurs
compétences mathématiques précoces ont été évaluées. Les résultats ont montré que les habitudes de
jeu (joue, ne joue pas) sur tablette n’ont pas d’effet significatif sur ces compétences mathématiques
précoces, contrairement aux habitudes de jeux classiques ou aux deux types d’habitudes de jeu
combinées. Concernant la temporalité des jeux sur tablette (fréquence, durée), il est préférable de
jouer à une fréquence faible. La durée de jeu a une légère influence positive. L’analyse de la
temporalité des jeux classiques révèle qu’une fréquence élevée de jeu a peu d’effet. Une durée élevée
de jeu profite aux enfants plus âgés. Les jeux ont un impact positif sur les compétences mathématiques
précoces. Les orthophonistes ont donc un important rôle de prévention à tenir auprès des enfants de
maternelle et de leurs parents en quête de recommandations.
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Mémoire d'Orthophonie
/ 2020
/ Pinède, Laura
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Deux constats sont à l’origine de ce mémoire : d’une part l’exposition aux écrans, notamment
interactifs, fait débat au sein de la communauté scientifique ; d’autre part, si les effets de ces écrans
sur le développement langagier et intellectuel sont très étudiés, le domaine des compétences
mathématiques précoces semble être le « parent pauvre » de la recherche. Cette étude à visée
préventive a pour objectif de déterminer l’existence éventuelle d’un lien entre le temps alloué à la
tablette à chaque utilisation et les performances numériques en maternelle. La distribution de
questionnaires parentaux a permis de connaître les habitudes de jeux à la maison de 101 enfants. Le
temps consacré à la tablette par ces enfants a ensuite été croisé avec leurs résultats à des épreuves
mathématiques impliquant les deux systèmes numériques (approximatif et exact). Nos analyses
montrent que le temps alloué à la tablette a une influence négative sur les performances
mathématiques des enfants de moyenne et de grande section de maternelle. De futures recherches
pourraient être initiées avec un questionnaire parental modifié et des participants plus âgés.
Finalement, il semble qu’un important travail de prévention reste à fournir afin que les
recommandations sanitaires gouvernementales et scientifiques soient entendues et appliquées par les
familles.
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