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Auteur
Type de thèse
Discipline
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Bassompierre Adrien
Médecine. Dermatologie vénéréologie
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Introduction : Le carcinome baso cellulaire peut être diagnostiqué après un long délai, alors considéré
comme avancé ( avec une morbidité voire une mortalité parfois majeure. La chirurgie ou d'autres
traitements alternatifs peuvent ain si être impossibles.
La voie Sonic Hedgehog joue un rôle clé dans l'oncogenèse d
u CBC , à l origine du développement du
vismodegib un inhibiteur de SMO bloquant cette voie approuvé po ur le CBCa. Ce traitement induit par
effet de classe une tolérance médiocre avec , la plupart du temps, un arrêt du vismodegib dès la meilleure
réponse obtenue.
L'évolution à long terme après l'arrêt du vismodegib est peu décrite. Herms et al. ont objectivés en tant qu’objectif secondaire, un taux de réponse de 85% lors du rechallenge de 27 patients, après une rechute et une réponse complète (RC) initiale. Il n’y avait pas de données de sécurité.
Le but de cette étude est d'évaluer l'efficacité et la sécurité du vismodegib en cas de rechallenge dans le CBCa, après une réponse complète lors du 1er traitement.
Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective, multicentrique et descriptive est basée sur le réseau CARADERM, incluant 40 centres hospitaliers régionaux français. Nous avons uniquement sélectionné les patients retraités par vismodegib devant une récidive, après une RC initiale. L'objectif principal était d'évaluer le taux de réponse dans cette situation.
Résultats : Le vismodegib était utilisé pour 303 patients, dont 110 ont obtenu une RC initiale. Un arrêt du traitement était observé dans 98,2% des cas, pour intolérance dans 37,3%de ceux-ci. Après un suivi médian de 21 mois après RC (13,5-36,0), 48,1% d'entre eux ont récidivé avec une RFS médiane de 24 mois (13-38). Parmi eux, 35 patients (67,3%) ont été retraités par un inhibiteur de SMO et le taux de réponse était de 60,0% (avec 28,6% de RC et 31,4% de réponse partielle). La durée médiane du retraitement était de 5,5 mois (4-9,5).
Conclusion : Notre étude suggère que le rechallenge reste une option thérapeutique, mais l'efficacité et la tolérance sont moindres. Les mécanismes bio cellulaires sont progressivement découverts, portant sur la rechute ou la résistance secondaire. Des thérapies combinées ou des stratégies néoadjuvantes pourraient être envisagées.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Thirion Camille
Médecine générale
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Introduction : Face à une hésitation vaccinale grandissante, associée à une diminution de la couverture vaccinale des enfants et une recrudescence d’épidémies inquiétantes, l’État a rendu obligatoires onze vaccins pour les enfants de moins de deux ans, à partir de janvier 2018. L’objectif de cette étude est d’évaluer le vécu des parents concernant cette obligation vaccinale et d’explorer leurs représentations de la vaccination.
Matériel et méthode : Ce travail est une étude qualitative par théorisation ancrée. Quinze entretiens compréhensifs ont été réalisés auprès de parents d’enfants de moins de deux ans de la région des Hauts-de-France. Chaque entretien a fait l’objet d’une double analyse par triangulation, jusqu’à suffisance théorique des données.
Résultats : L’obligation vaccinale est au coeur d’un débat français mêlant une méfiance vis-à-vis des autorités politiques et pharmaceutiques, à un refus de perte de liberté. Elle est fortement médiatisée et divise la communauté médicale. Malgré tout, la plupart des parents gardent une confiance solide envers la vaccination. Elle est perçue comme un acte évident et indispensable pour la protection individuelle et collective. Si de nombreux parents ont des inquiétudes à propos de la toxicité des vaccins, de leur nombre excessif et de l’âge trop jeune des nourrissons, d’autres y sont radicalement opposés. Cette hostilité vaccinale est perçue comme une croyance basée sur des idées reçues tenaces, pouvant aller jusqu’à des dérives : décalage ou falsification vaccinale. L’hésitation vaccinale est une opinion fluctuante, ambivalente et multifactorielle. Les expériences personnelles, l’opinion des proches, l’influence d’internet, des réseaux sociaux, la médiatisation des polémiques et les soignants influencent tous les parents. La vaccination est un sujet complexe et méconnu. Pour la plupart, ce manque de connaissance est induit par un défaut d’information et entretient l’hésitation vaccinale. Les parents aimeraient être mieux informés notamment par le carnet de santé, la télévision, les médias ou durant la scolarité et la maternité. Le rôle du médecin généraliste est essentiel, il rétablit une confiance vaccinale grâce à une relation d’écoute et d’échanges, tolérante et pédagogique.
Conclusion : L’opinion vaccinale, et notamment l’hésitation vaccinale, est complexe et multifactorielle. Renforcer l’information vaccinale des parents et la relation médecin-parent semblent fondamentales pour restaurer une confiance vaccinale.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Lucot Anne-Charlotte
Médecine. Pédiatrie
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Introduction : La mucite orale est l’une des complications les plus fréquentes et invalidantes de la chimiothérapie, chez l’adulte comme chez l’enfant. Elle est source de douleur, d’infections, de difficultés d’alimentation. Elle peut impacter le bon déroulement des traitements. L’utilisation du laser-basse-intensité (LLLT) est bénéfique dans le traitement de la mucite, mais son utilisation en prophylaxie est plus controversée. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la LLLT en prévention des mucites en hématopédiatrie.
Matériel et Méthodes : Cette étude monocentrique, rétrospective, avant/après a été menée sur des patients traités dans le service d’hématopédiatrie du CHU de Lille entre février 2018 et avril 2020. Ont été inclus tous les patients ayant reçu sur cette période un traitement hautement mucitogène soit une chimiothérapie pour le traitement d’un lymphome non –hodgkinien ou un conditionnement myéloablatif dans le cadre d’une allogreffe de moelle osseuse pour une pathologie maligne ou bénigne. Deux groupes de patients ont été comparés en fonction de l’utilisation (groupe LLT) ou non (groupe non LLT) du laser en prophylaxie. Le critère de jugement principal était la durée d’antalgiques reçus en lien avec la mucite. Les critères secondaires comprenaient la survenue de la mucite et son délai de survenue, la durée et le stade OMS de la mucite, le palier maximal d’antalgiques reçus, la survenue d’une neutropénie fébrile et sa durée, l’impact nutritionnel.
Résultats : Cent onze cures de chimiothérapie ont été réalisées chez 50 patients répartis en 2 groupes (LLLT, non-LLLT). La durée d’antalgiques reçus en lien avec la mucite n’était pas significativement différente entre les 2 groupes. La durée en jours de la mucite était significativement plus courte dans le groupe LLLT (14 [10,0 ;14,5] vs 10 [7,0 ; 13,00], p = 0,036). La survenue de la mucite, son délai, le stade OMS et le palier antalgique maximal n’étaient pas significativement différents entre les groupes. La durée de nutrition parentérale était plus longue dans le groupe non LLLT (p=0,041). Il n’y avait pas d’impact sur la neutropénie fébrile.
Conclusion : La LLLT est efficace en prophylaxie de la mucite orale en hématopédiatrie sur la durée de la mucite, nous recommandons donc son utilisation en pédiatrie, d’autant qu’elle n’est pas pourvoyeuse d’effets indésirables. Néanmoins, d’autres études sur de plus larges effectifs, si possible prospectives seraient nécessaires pour démontrer l’efficacité de la LLLT sur la diminution de la douleur. Celles-ci pourraient également permettre de définir une fréquence d’utilisation optimale.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Henon Thibaut
Médecine du travail
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Contexte : l'épuisement professionnel est très présent dans la population soignante. Le but de eette thèse était de
faire un état des lieux du burnout parmi les soignais du CHU de Lille.
Méthode : L'étude Fairllealth a utilisé un questionnaire pour effectuer son recueil initial d'informations. Nous
avons utilisé ces données pour déterminer l'incidence de burnout sévère et modéré chez les agents des services
hospitaliers (ASH), les aides-soignants (AS) et les infirmiers (IDE) de deux pôles du CHU de Lille. Des analyses
complémentaires ont cherché des corrélations entre le burnout modéré et sévère (selon le Maslach Burnout
Inventory) avec différentes variables disponibles dans le questionnaire notamment concernant les habitudes de
vie. les troubles du sommeil et des données provenant du questionnaire de Siegrist.
Résultats : 236 soignants ont répondu au questionnaire (taux de réponse = 34%). 16,5 % (n = 39) de soignants
présentaient un burnout modéré et 4.2% (n = 10) présentaient un burnout sévère. On trouvait un degré élevé
d'épuisement émotionnel pour 32.2 % (n = 76) soignants, un degré élevé de dépersonnalisation pour 25 % (n =
59) et un degré faible d'accomplissement personnel pour 32.2% (n- 76) d'entre eux. Le burnout modéré ou
sévère était corrélé significativement avec l'empiétement de la vie professionnelle sur la vie personnelle, les
troubles du sommeil, l'impact important de ces derniers, le déséquilibre efforts/récompense et le
surinvestissement. La pratique sportive est â la limite de la signifieativité en tant que facteur protecteur. Dans les
souN-populations. le burnout modéré à sévère était corrélé avec : l'âge d'au moins 50 ans pour les AS de
médecine : les troubles du sommeil et leur impact important pour les IDE de médecine ; et l'empiétement la vie
personnelle sur la vie professionnelle et le surinvestissement pour les IDE de médecine et de chirurgie.
Conclusion : Le burnout dans la population étudiée de soignants du CilLf de Lille touche environ une personne
sur cinq de façon modérée à sévère. Ceci est un argument supplémentaire pour mettre en place les moyens de
prévention nécessaires. Par ailleurs plusieurs facteurs de risques ont été identifiés de manière globale ou plus
ciblée et certains peuvent être intéressants à rechercher et surveiller durant l'entretien santé travail.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Desvages Anne
Médecine. Rhumatologie
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Contexte : Il n'existe pas de gold standard pour le diagnostic de pseudo-polyarthrite
rhizomélique (PPR). L’utilisation de la tomographie par émission de positons au 18F-fluorodésoxyglucose
(18F-FDG) couplée au scanner (TEP-scanner) semble de plus en plus fréquente
dans la prise en charge de la PPR alors que son intérêt reste débattu.
Objectifs : Décrire l’utilisation actuelle du TEP-scanner dans la prise en charge de la PPR et
déterminer son intérêt pour le diagnostic de PPR et pour la recherche d’une atteinte vasculaire
associée.
Méthodes : Ce travail de thèse comporte deux parties : (i) une étude rétrospective bicentrique
décrivant l’utilisation du TEP-scanner chez des patients ayant une PPR sur une période de 5 ans
et (ii) une étude cas-témoins appariant sur l’âge et le sexe des patients PPR avec TEP-scanner
à des témoins ayant réalisé un TEP-scanner pour la recherche d’une néoplasie après un accident
vasculaire cérébral. Pour cette deuxième étude sur l’utilité du TEP-scanner, 17 sites articulaires
et 13 sites vasculaires ont été relus avec un score de fixation coté de 0 à 3 par localisation.
Résultats : Dans notre étude rétrospective, 86 des 157 patients PPR inclus (54,8%) avaient
réalisé un TEP-scanner sans augmentation significative du taux de TEP-scanner au cours du
temps (p=0,36). Les patients avec TEP-scanner remplissaient moins les critères ACR/EULAR
(p=0,03), présentaient plus d'antécédents néoplasiques (p=0,02), de signes généraux (p=0,05)
et avaient un syndrome inflammatoire plus important (p<0,0001). Pour l’étude cas-témoins, 81
patients PPR ont été comparés à 81 témoins. Pour l’ensemble des 17 sites articulaires, le score
de fixation moyen et le pourcentage de sites avec une fixation significative (score ≥2) étaient
significativement plus élevés dans le groupe PPR (p<0,0001 pour toutes les comparaisons). De
plus, la présence d'au moins 6 hyperfixations articulaires significatives (score ≥2) était associée
au diagnostic de PPR avec une sensibilité de 84,0% et une spécificité de 95,7%. En revanche,
la somme des scores de fixation vasculaire ne différait pas entre les 2 groupes.
Conclusion : Sur une période de 5 ans, en cas de PPR, l’utilisation du TEP-scanner ne semblait
pas en augmentation. Le TEP-scanner semble intéressant en cas de doute diagnostic ou pour
la réévaluation de l’activité de la PPR.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Fitere Hugo
Médecine générale
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Contexte : Le nombre d’étude concernant la transidentité augmente depuis dix ans. Mais il
existe peu d’études décrivant l’état de santé global des personnes transgenres. Il existe une
demande de traitement de transition en médecine générale, mais il n’y a pas d’étude
prospective sur la sécurité des traitements sur le long terme.
Objectifs : Décrire le profil sanitaire des personnes transgenres majeures suivies dans le
cadre de leur transition à la Maison Médicale Moulins à Lille
Méthode : Étude quantitative observationnelle épidémiologique descriptive rétrospective et
monocentrique des antécédents médico-chirurgicaux des patients, des traitements de
transition et des effets indésirables constatés.
Résultats : 490 patients ont été inclus dont 53,06% de femmes trans. 20,41% sont en
recherche d’emploi. 31,22% ont un antécédent de dépression et 30% de trouble anxieux. Les
femmes trans sont plus touchées par les IST. Il n’a pas été observé de surreprésentation
d’autre pathologie, en particulier psychiatrique. Le processus de transition est plus précoce
chez les hommes trans. 97,14% des patients ont une hormonothérapie et il n’a pas été
constaté d’effets indésirables graves. 45,71% ont eu au moins un traitement chirurgical, les
hommes trans font moins de chirurgie de réassignation. Les femmes trans ont plus de
traitements complémentaires et ont plus recours à l’automédication.
Conclusion : Cette étude confirme que les personnes transgenres sont plus touchées par le
chômage, les IST et les affections anxiodépressives. Les effets indésirables des traitements
de transition sont modestes sous réserve d’un suivi médical régulier.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Vanlierde Édouard
Médecine générale
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Contexte : Selon l’OMS, la sédentarité et le manque d’activité physique sont le quatrième facteur de
risque de décès dans le monde. En ce qui concerne l’activité physique quotidienne des médecins
généralistes libéraux, elle consiste à effectuer la majeure partie de la journée des aller-venues dans le
cabinet et des déplacements en visites.
Objectif : Analyser les représentations qu’ont les médecins généralistes de leur activité physique pendant
leurs journées de travail.
Méthode : Recherche qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins
généralistes installés dans le Nord-Pas-De-Calais jusqu’à suffisance des données. Après retranscription
puis codage avec triangulation, une analyse thématique a été réalisée à l’aide du logiciel NVivo QSR 11®.
Résultats : La majorité des médecins généralistes libéraux ont une activité physique au travail peu
importante voire sédentaire. Certains se trouvent actifs au travail grâce aux aller-venues dans le cabinet
et aux visites. Afin de garder une activité physique durant leur journée de travail, beaucoup jugeaient
indispensable le fait de pratiquer des visites à domicile.
En terme de pratique sportive, ils s’accordaient à dire qu’il y avait une grande variabilité entre les
médecins. Des généralistes voyaient un écart entre les générations avec les médecins plus jeunes qui
accordaient plus de temps pour faire du sport et qui privilégiaient une meilleure qualité de vie.
La pénibilité de leur travail était liée à une surcharge de travail, au harcèlement administratif, à un stress
quotidien et aux gardes plutôt qu’à une pénibilité physique.
Pour préserver leur santé physique, ils changeaient leurs habitudes de travail et achetaient du matériel
plus performant. Ils aménageaient également leurs emplois du temps, les gardes et limitaient leur nombre
de patients pour se consacrer à leur vie personnelle et à une pratique sportive régulière.
Ils avaient conscience qu’ils étaient placés au coeur du système de soins premiers et qu’ils avaient un rôle
majeur dans la promotion de l’activité physique et dans l’application des recommandations.
Beaucoup de médecins se déclaraient en bonne santé mais considéraient la santé de leur confères
comme médiocre. Ils n’avaient pour la plupart pas de médecin traitant et se soignaient eux-mêmes. C’est
également une profession exposée à des risques de burn-out et certains évoquaient l’absence d’une
médecine de travail pouvant prévenir tous ces risques.
Conclusion : La majorité des médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais considèrent leur activité
physique au travail comme faible. La pénibilité liée à leur travail est plutôt administrative et psychologique
que physique. Cependant, ils tentent de changer leurs habitudes de travail en se consacrant à plus
d’activité physique au travail et en dehors du travail. Les médecins généralistes ne se sentent pas
forcément bien soignés et évoquent la nécessité d’une médecine du travail, garde-fou nécessaire pour
veiller à la fois à leur santé physique et psychologique.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Lejot Anaïs
Médecine. Chirurgie générale
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Contexte : Analyse des données actuelles de la prise en charge des patients présentant
une dissection aortique en France.
Méthode : A partir de la base du PMSI, les patients admis pour une dissection aortique
(DA) entre 2012 et 2018 ont été inclus dans la présente étude. Les éléments
épidémiologiques, le score de gravité (d'Elixhauser) des patients à l'admission ont été
analysés, ainsi que le type de traitement chirurgical et la mortalité hospitalière, à 1 et 3
mois. Pour les patients ayant subi une réparation chirurgicale, le taux et le type de
complications postopératoires ont été répertoriés. Une analyse secondaire sur l'impact du
volume d’activité du centre a été effectuée.
Résultats :14 714 patients atteints d'une DA ont été identifiés durant la période de l'étude
(64 % d'hommes, âge moyen de 67 ans), avec une augmentation de l'incidence globale
durant la période d’étude, de 3,8/100 000 en 2012 à 4,4/100 000 habitants en 2018. Un
gradient Nord-Sud et un pic hivernal ont pu être mis en évidence.
Au total, 54,5 % ont bénéficié d’une intervention chirurgicale (6 276 pour une chirurgie
concernant l’aorte ascendante [DA type A, DATA] et 1 733 pour une chirurgie ne
concernant pas l’aorte ascendante ou un traitement endovasculaire aortique plus ou
moins périphérique [DA type B, DATB]). Parmi les DATB, 94% ont bénéficié de la mise en
place d’une endoprothèse thoracique. La mortalité post-opératoire à 30j était
respectivement de 18,9 % pour les DATA et de 9,5 % pour les DATB ;; significativement
plus élevée en cas de chirurgie ouverte (23.8% vs 8.6%, p<0.001). Les complications
postopératoires pour les DATA étaient surtout d’ordre respiratoires (32%) et infectieuses
(22%). Pour les DATB, elles étaient plus faibles lors d’un traitement endovasculaire (15.5%
vs. 26.7% de complications respiratoires et 12.3%vs.21.8% d'infections, p<0.001). En
analyse multivariée, l’âge et l’ischémie mésentérique étaient associés à une mortalité
précoce accrue. Pour l’ensemble des patients, la mortalité précoce était plus faible dans
les centres dits à haut volume (≥20 dissections aortiques/an), avec un taux à 3 mois de
22.5% vs 31.6% (p<0.001).
Conclusion : Sur la base de ces données, l'incidence de la DA a augmenté en France de
2012 à 2018.La moralité reste stable. On confirme un pronostic plus sombre des patients
avec ischémie mésentérique et ceux avec DATB relevant d’une chirurgie ouverte.
L’influence du volume d’activité du centre sur la mortalité précoce semble importante.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Cobbaert Benjamin
Médecine générale
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Contexte : Le système de santé français rencontre depuis de nombreuses années des difficultés économiques. La T2A a été mise en place en 2007 afin d’optimiser le modèle médico-économique des établissements de santé français. Malgré cela les hôpitaux et notamment les services d’urgences continuent de faire face à des difficultés économiques. Plusieurs organisations de service peuvent être possibles. Ce travail a pour but d’évaluer l’organisation médico-économique du service des urgences de l’hôpital de Seclin.
Méthode : Une étude observationnelle rétrospective monocentrique a été réalisée en analysant la cotation diagnostique et des actes externes de tout patient entrant aux urgences de Seclin et étant rentré au domicile ou transféré dans un autre établissement de santé. Ces dossiers ont été relus et une nouvelle cotation fut attribuée à ceux-ci si nécessaire. Une évaluation de la tarification a été réalisée avant puis après réévaluation de la cotation. Une analyse sur le sous-groupe avec les patients qui n’ont pas bénéficié d’une hospitalisation en UHCD a été réalisé afin d’évaluer l’apport d’une réévaluation tarifaire en comparaison à une population ne bénéficiant pas d’une réévaluation.
Résultats : Respectivement 18,6% et 15,1% des dossiers médicaux ont bénéficié d’une valorisation de la cotation pour la population de patients initiale et le sous-groupe des patients n’ayant pas bénéficié d’une hospitalisation en UHCD. 100% des échographies réalisés aux urgences n’ont pas bénéficié d’une cotation par les médecins urgentistes. Dans la population initiale, les dossiers pris en charge par les médecins thésés sont significativement plus modifié que ceux des internes (60,7% contre 39,3% ; p<0,001). Dans le même sens, les cotations des internes pour dossiers du sous-groupe sont moins régulièrement modifiées lors de la 2e relecture que pour les médecins séniors (66,2% contre 33,8% ; p=0,008). L’ensemble des dossiers réévalués ont permis une revalorisation de la tarification affiliée au dossier avec un p<0,001. Les valorisations totales des dossiers de la population initiale et du sous-groupe sont respectivement de 7457,57€ et 4536,78€ durant la période de l’étude.
Conclusion : Cette étude démontre de manière significative de l’intérêt d’une réévaluation de la cotation des dossiers médicaux par les médecins urgentistes ou d’une formation plus importantes ce ceux-ci afin d’optimiser l’aspect médico-économique du service des urgences du centre hospitalier de Seclin.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Wauquier Adrien
Médecine générale
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Contexte : 2% est le pourcentage estimé concernant le taux d’erreur diagnostique concernant
les patients consultant pour une douleur thoracique. Le NSTEMI est un diagnostic de
reconnaissance difficile et présente une mortalité sur le long terme importante. L’objectif de ce
travail est l’évaluation des caractéristiques cliniques et biologiques des patients consultant au
service d’accueil des urgences du CHRU de Lille présentant une douleur thoracique suspecte
d’origine coronarienne et s’ayant vu réaliser un cycle de troponine.
Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle monocentrique rétrospective conduite
d’avril 2019 à novembre 2019.
Résultats : 101 patients initialement inclus, 4 patients exclus de l’étude. Il est observé 55%
d’hommes et 45% de femmes. Le diagnostic de NSTEMI est retenu dans 21,8% des cas et le
diagnostic de douleur thoracique « indéterminée » dans 52,5% des cas. L’antécédent
d’insuffisance rénale est observé dans 36% des cas. Les taux de CRP et glycémie diffèrent
entre les groupes de NSTEMI et de douleur thoracique indéterminée. Parmi les patients avec
une douleur thoracique indéterminée et quittant les urgences sans avis spécialisé, 35,2% des
patients ont une troponinémie perturbée, le score GRACE moyen de 120,1 et le taux de
reconsultation dans les 6 mois est de 13,7% dont 2 diagnostics de NSTEMI.
Conclusion : L’approche et la prise en charge d’un patient suspect de NSTEMI consultant
dans un service d’urgences adultes doit s’aider d’algorithme et de scores. Elle nécessite
également une collaboration étroite entre spécialistes et urgentistes afin d’assurer une prise
en charge individuelle la plus optimale possible.
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