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Auteur
Type de thèse
Discipline
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Doctorat de pharmacie
/ 2020
/ Adam Gérald
Pharmacie
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Quatre espèces de vipères autochtones sont considérées comme
venimeuses en France métropolitaine. Depuis quelques années, il faut
également considérer l’importation de serpents venimeux exotiques par des
professionnels et des amateurs herpétologues. Dans cette thèse, nous avons
présenté les différentes familles de serpents venimeux, leurs localisations et
leurs comportements. Nous avons également étudié la complexité
biochimique du venin afin d’appréhender sa toxicologie et la prise en charge
en fonction des espèces. Actuellement, la sérothérapie antivenimeuse est la
seule thérapie spécifique et son administration dépend de la sévérité de
l’envenimation.
Afin de mieux apprécier le danger potentiel que peuvent représenter les
serpents venimeux du biotope français, nous avons mené une étude
rétrospective au Centre Antipoison de Lille sur les cas de morsures avérées
répertoriés entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 2017
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Doctorat de pharmacie
/ 2020
/ Ahsen Yusein
Pharmacie
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Les pharmaciens d’officine sont considérés par le grand public comme des références en mycologie et sont en première ligne pour analyser et identifier les champignons rapportés par les cueilleurs, qu’ils soient amateurs ou non. Malgré leur formation universitaire, les pharmaciens reconnaissent avec difficulté ces champignons et nécessitent des aides et des outils dans leurs identifications. C’est dans ce but que ce site internet sera créé, pour assister le pharmacien dans sa pratique de la mycologie à l’officine mais aussi pour lui permettre de prodiguer les bons conseils à ses patients tout en se protégeant grâce à certains documents et fiches disponibles sur le site
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Ameto Tchalla
Médecine. Chirurgie générale
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Objectifs: L'ADKaEBV est une entité décrite dans la classification moléculaire du TCGA dont les caractéristiques sont mal connues. Le but était de comparer ses caractéristiques par rapport à celles des adénocarcinomes gastriques non liés à l’EBV (ADKnEBV).
Méthodes: Les données entre août 1994 et mars 2020 ont été analysées. L'infection à l'EBV était détectée par hybridation in situ à partir de tissue-microarrays. Pour analyser la survie, les patients à ADKaEBV ont été appariés aux patients ADKnEBV sur les critères oncologiques pronostiques (sexe, ASA, localisation tumorale, traitement néo-adjuvant, stade TNM, marge de résection chirurgicale).
Résultats: 22 patients (5.2%) présentaient un ADKaEBV sur 417 analysés. L’ADKaEBV était plus fréquent chez les hommes (95,5%) et étaient situés majoritairement au niveau du 1/3 supérieur de l’estomac (72,7%). Plusieurs sous-types histologiques étaient souvent associés au sein d'une même tumeur et un stroma lymphoïde était une caractéristique majeure des ADKaEBV (22 vs 0,5%). Les patients à ADKaEBV présentaient une tendance à une meilleure survie globale et sans récidive proche de la significativité respectivement p=0,064; (HR=2,71; IC 95%: [0,94–7,80]), p=0,072 ; (HR=2,41, IC 95%: [0,92–6,31]). Ces résultats se confirmaient après exclusion des patients métastatiques (n=3), avec une survie globale et sans récidive meilleure, respectivement p=0,050 (HR=3,33; IC 95% [0,99–11,1]), p=0,036 HR=3,63; IC 95% [1,08–12,15].
Conclusion: Les ADKaEBV représentent une entité clinico-pathologique à part. De façon intéressante, leur profil histologique apparaissait hétérogène. Ils ont un meilleur taux de survie globale et sans récidive après appariement sur les critères pronostiques.
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Doctorat de pharmacie
/ 2020
/ Anquez Marion
Pharmacie
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La maladie de Verneuil (ou hidrosadénite suppurée) est une pathologie de la peau mal connue, considérée à tort comme “rare”, mais affectant environ 0,15% de la population française. Elle affecte surtout les femmes, avec le tabagisme, l’obésité et les facteurs génétiques comme facteurs prédisposant.
La nature double de la maladie, à la fois infectieuse et inflammatoire, provient de l’hyperkératinisation du follicule pileux. Elle est aggravée par des facteurs individuels (stress, hygiène de vie), des pathologies auto-immunes souvent associées (polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, etc.), et des prédispositions génétiques liées à des dysfonctionnements du système immunitaire.
Les causes étant multiples, les thérapies sont diverses. Elles passent par la composante infectieuse (antiseptiques, antibiothérapies), par la chirurgie, mais aussi et particulièrement dans les cas sévères, par les traitements biologiques dont beaucoup sont en cours d’essais cliniques.
Une forte mobilisation, à la fois des médecins, des chercheurs et des associatiosn de patients, laisse espérer que la maladie de Verneuil sera mieux connue, et en particulier des professionnels de santé, qui la connaissent peu et la diagnostiquent trop souvent après de nombreuses années de souffrance.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Antoine Pascale
Médecine interne
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Contexte : Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie auto-immune ayant un
retentissement majeur sur la qualité de vie des patients. L’éducation thérapeutique (ETP) doit
servir aux patients à améliorer leur qualité de vie en les aidant à mieux vivre avec leur maladie.
Cette étude avait pour objectif principal de décrire les caractéristiques médico-psycho-sociales
définissant les six sphères du modèle pédagogique allostérique en ETP. L’objectif secondaire
était d’étudier les relations entre ces caractéristiques et l’intérêt des patients pour intégrer un
programme d’ETP. Méthodes : Un auto-questionnaire électronique était envoyé à 408 patients
atteints d’un SS (primaire ou secondaire) suivis dans le service de médecine interne du CHU de
Lille. Il évaluait les 6 sphères composant le modèle allostérique : intentionnelle (envie
d’apprendre), perceptive (vécu corporel), affective (vécu émotionnel), cognitive (connaissance
sur la maladie), infra-cognitive (mécanismes d’adaptation) et méta-cognitive (représentations de
l’environnement). Résultats : cent vingt-sept patients (31,13%) ont répondu, 96,06% étaient
des femmes et la médiane d’âge était de 51 ans (± 14,5). Concernant la sphère intentionnelle,
les patients étaient majoritairement intéressés pour intégrer un programme d’ETP. Concernant
la sphère perceptive, ils étaient gênés par le syndrome sec et la fatigue (évalués par les
questionnaires validés Profad-SSI, ESSPRI et BPI). Concernant la sphère émotionnelle, les
patients présentaient une symptomatologie anxieuse selon le questionnaire validé HADS.
Concernant la sphère cognitive, les patients maitrisaient les connaissances basiques sur le SS.
Concernant la sphère infra-cognitive, les patients avaient principalement un coping centré sur
le problème, un locus de contrôle interne et une faible estime de soi. Concernant la sphère métacognitive,
ils présentaient un retentissement du SS sur leurs interactions sociales. Nous avons
pu définir deux clusters de patients dont un où les patients souffraient d’une atteinte plus sévère
pour les scores des sphères perceptive, émotionnelle et de qualité de vie. Plus de patients
étaient intéressés pour participer à un programme d’ETP dans ce même cluster (58 patients
(77%) vs 29 patients (56%), p<0,01). Conclusion : il existe un impact important sur les
différentes sphères du modèle allostérique pour les patients souffrant d’un SS, et de le prendre
en compte est essentiel pour optimiser l’ETP. Malgré la sévérité du retentissement, les patients
sont intéressés pour intégrer un programme d’ETP.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Assaraf Morgane
Médecine. Rhumatologie
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Depuis 2017, le TOCILIZUMAB (TCZ) bénéficie d’une AMM dans le traitement de
l’artérite à cellules géantes (ACG), ce qui n’est pas le cas dans la pseudo polyarthrite rhizomélique
(PPR). Sur la base des données d’efficacité du TCZ dans l’ACG, certains centres utilisent le TCZ
dans les PPR cortico-dépendantes ou en cas de nécessité de sevrage rapide en corticoïdes. Nous
présentons ici une étude observationnelle multicentrique de PPR traitées par TCZ, afin d’en étudier
les modalités d’utilisation.
Méthode
Plusieurs centres ont été sollicités incluant les CHU de Lille, Paris (Cochin et Kremlin-Bicêtre), Brest,
Reims, Amiens, Clermont Ferrand, Nantes, ainsi que les CH d’Arras, Lomme, et Valenciennes. Les
données ont été collectées de façon rétrospective entre 2015 et 2020. La durée minimale de traitement
était de 3 mois. Les données ont été collectées à M0 (date de décision d’initiation du TCZ), M3, M6,
puis tous les ans.
Résultats
32 patients ont été inclus issus de 8 centres. Le sexe ratio était de 2/1 pour les femmes. L’âge moyen
au diagnostic était de 70,2 ans (+/-10,3). Le délai moyen d’initiation du TCZ par rapport au début de
la maladie était de 28,8 mois (+/-25,9). 15 patients (47%) présentaient une ou plusieurs complications
de la corticothérapie. La CRP moyenne à M0 était de 17mg/j (+/-18) La dose de GC moyenne à M0
était de 10,6 (+/-5,7).
24 patients (75%) bénéficiaient ou avaient bénéficié d’un csDMARD, dans 96% des cas, il s’agissait
du METHOTREXATE.
Chez 25 patients, le TCZ a été initié par voie IV à 8mg/kg toutes les 4 semaines, chez 7 patients par
voie SC à 162mg/semaine.
Les indications du TCZ étaient une cortico-dépendance chez 28 patients (87,5%), une nécessité
d’épargne cortisonique chez 4 patients.
La durée de suivi a varié entre 3 et 66 mois. La durée moyenne de sevrage en GC était de 9,4mois
(0-32), dont 4 arrêts à M0. 2 patients sont toujours sous GC.
14 patients ont bénéficié d’une tentative d’espacement du TCZ (3 échecs), motivée majoritairement
par une rémission du rhumatisme, alors que les réductions de dose (N=8) étaient motivées par un
problème de tolérance (2 échecs). 14 patients ont bénéficié d’une tentative d’arrêt du TCZ (3 échecs).
15 patients ont interrompu définitivement le TCZ à la fin de la période d’observation (1infarctus du
myocarde, 1 lymphome cutané, 8 rémissions prolongées, 1 échec primaire, 3PDV).
Côté tolérance, 15 patients ont présenté un effet indésirable, 66% des cas (10/15) correspondait à
une perturbation du bilan biologique.
Conclusion
Il s’agit de la plus grande cohorte analysant en vraie vie l’utilisation du TCZ dans la PPR. Malgré la
faiblesse de l’effectif, le TCZ semble être efficace sur le sevrage de la corticothérapie. En l’absence
de recommandation, les modalités d’utilisation du TCZ dans la PPR sont laissées à l’appréciation du
prescripteur entrainant une importante hétérogénéité. Les questions du délai d’initiation, de la durée
de traitement et des stratégies de sevrage sont encore en suspens.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Bagnarosa Tony
Médecine. Chirurgie générale
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Contexte : Although autologous bone grafting is considered the reference procedure for alveolar cleft reconstruction, a high resorption rate has been observed. The aim of this study was to evaluate the osteointegration capacity of cortical calvarial bone graft.
Matériel et Méthodes : All alveolar bone grafting procedures performed between January 2015 and October 2017 were considered for inclusion. Patients with previous alveolar bone grafting or incomplete follow-up records (clinical and radiological) were excluded. All patients were assessed clinically and by three-dimensional imaging before bone grafting and, again, at 3 months after surgery. Cleft and bone graft volumes were assessed using Horos software, v. 3.3.5, via segmentation process. Residual bone graft coefficient (bone graft volume at 3 months after surgery/alveolar cleft volume) was calculated. Prior gingivoperiosteoplasty, existence of bucconasal fistula, and dental agenesis were also recorded.
Résultats : A total of 48 alveolar bone graft procedures were performed in 37 patients: 3 unilateral cleft lip and alveolus, 20 unilateral cleft lip and palate, and 25 bilateral complete cleft lip and palate (3 patients had only unilateral surgery). Mean cleft volume was 0.8 ± 0.3 cm3, mean residual bone volume was 0.6 ± 0.3 cm3, and mean bone filled ratio was 72.27% ± 23.65%.
Conclusion : Calvarial bone grafting appears to be a safe and efficient technique for alveolar cleft reconstruction.
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Doctorat de médecine
/ 2019
/ Bajot Johanna
Médecine du travail
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Contexte : La production de banane est l’une des activités agricoles les plus importantes en Guadeloupe. C’est une filière qui nécessite beaucoup de main d’oeuvre et donc pourvoyeuse d’emplois. Les ouvriers agricoles de la banane sont exposés à de multiples risques et contraintes professionnels dont les conséquences sanitaires sont nombreuses. Pourtant les données épidémiologiques sur l’état de santé général des salariés agricoles en Guadeloupe sont encore rares.
Objectif : L’objectif principal de notre étude était de décrire l’état de santé des ouvriers agricoles de la filière banane de Guadeloupe. L’objectif secondaire était de décrire leurs conditions de travail.
Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive transversale. La population étudiée était constituée d’un échantillon de salariés agricoles de la filière banane suivis par le service de santé au travail CIST 97.1. Le recueil des données a été réalisé pendant 5 mois à l’aide d’un questionnaire standardisé.
Résultats : Au total 177 ouvriers agricoles ont été interrogés. L’âge moyen des ouvriers était de 49 ans. L’ancienneté moyenne dans le milieu agricole était de 20,5 ans. Ce travail a mis en évidence une forte prévalence des pathologies ostéo-articulaires déclarées (62%) au sein de cette population, venaient ensuite les pathologies cardiovasculaires (29%), ophtalmologiques (27%) puis dermatologiques (24%).
En ce qui concerne les symptômes rapportés au cours des 7 derniers jours, ils étaient dominés par les TMS (68%), puis la fatigue (36%) et les signes dermatologiques (18%). Cette forte prévalence des atteintes ostéo-articulaires semble liée aux contraintes physiques élevées auxquelles sont exposés les ouvriers agricoles de notre population.
Conclusion : La polyvalence ou l’alternance des tâches, la mécanisation de certaines tâches de même que les changements de pratiques culturales dans le cadre de l’utilisation des produits phytosanitaires ont certainement permis de réduire les expositions et contraintes existantes dans ce domaine. Cependant, au vu des éléments de cette enquête, il nous semble évident que des actions de prévention restent à mener afin d’améliorer les conditions d’exercice et favoriser le maintien dans l’emploi de cette population qui plus est vieillissante.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Bara Paul-Émile
Médecine générale
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Introduction : Environ 10% des patients sont étiquetés allergiques aux bêtalactamines (BL),
constituant un enjeu de santé publique majeur. La stratégie diagnostique repose sur les tests
cutanés puis la réalisation d’un test de provocation médicamenteux (TPM) en milieu
hospitalier. Les pratiques sont hétérogènes selon les centres. Le but de l’étude était d’évaluer
la valeur prédictive négative (VPN) des tests cutanés (TC) aux pénicillines commerciales.
Méthode : Dans une étude rétrospective, réalisée au CHU de Lille, les données de 484 TPM
ont été collectées. Les TC étaient réalisés selon les concentrations utilisées dans le service.
Chez 366 patients avec des TC négatifs, un TPM a été réalisé à une pénicilline, classe
incriminée dans la réaction index. La VPN a été calculée dans cette population.
Résultats : La VPN des TC aux pénicillines était de 90,71% (IC 95%, [87.74 - 93.68]). Nous
n’avons pas mis en évidence de facteurs associées à la survenue d’une hypersensibilité aux
pénicillines lors du TPM. La VPN des TC à la ceftriaxone chez les patients allergiques aux
pénicillines était de 93,94% (IC 95%, [85,80-100%]). La proportion de TC positifs était
significativement plus importante lorsque la réaction était récente ou sévère. Les réactions au
cours du TPM étaient majoritairement de grade 1 (80%). Le seuil réactogène moyen était de
29,24% de la dose cible.
Conclusion : Les TC aux pénicillines commerciales ont une bonne efficacité pour prédire
l’absence d’hypersensibilité aux pénicillines, mais elle semble inférieure à celle retrouvée dans
la littérature. Nos résultats ne mettent pas en évidence de facteur prédictif d’un TPM positif.
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Doctorat de médecine
/ 2020
/ Barberot Guillaume
Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
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Introduction
Les troubles olfactifs et gustatifs font désormais partie des signes évocateurs d’une infection à
SARS-CoV-2. Selon les études, jusqu’à 80% des patients atteints de la COVID-19
présenteraient des troubles sensoriels. L’évolution de ce symptôme tend à être favorable dans
la majorité des cas, mais à 5 mois du début de la pandémie, des zones d’ombre persistent.
L’objectif principal de notre étude est de mesurer la récupération de la fonction olfactive par le
test ETOC chez les patients non réanimatoires ayant initialement consulté pour un trouble
olfactif dans le contexte avéré d’une infection à SARS-CoV-2.
Patients et Méthode
Nous avons réalisé une étude monocentrique observationnelle prospective de Juin à
Septembre 2020 incluant l’ensemble des patients âgés de 16 à 80 ans ayant présenté une
anosmie/agueusie brutale avec un test RT-PCR positif au SARS-CoV-2, suivi par l’équipe de
maladies infectieuses du centre ambulatoire de maladie infectieuse et de prélèvement
(CAMIP) du CHU de Lille. Le critère de jugement principal était le test olfactif psychométrique
ETOC.
Résultats
Parmi les 133 patients atteints de COVID-19 présentant une anosmie initiale, 65 patients ont
bénéficié d’un test olfactif ETOC. L’âge moyen était de 44 +/- 17 ans (16 à 80 ans) avec 28
hommes pour 37 femmes. Le délai entre le début des symptômes sensoriels et la réalisation
du test ETOC était de 105 +/- 22 jours (63 à 157 jours). 57 présentaient initialement une
anosmie totale d’apparition brutale et 8 décrivaient une hyposmie. À 3 mois et demi en
moyenne du début des troubles olfactifs, 53,8% retrouvaient une fonction olfactive normale et
40% conservaient une hyposmie. Seulement 6,2% restaient anosmiques.
Conclusion
L’évolution est favorable dans la majorité des cas à 4 semaines. Chez les patients présentant
des troubles olfactifs persistants, l’évolution à plus long terme reste à définir, notamment en ce
qui concerne les dysosmies qualitatives.
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