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L’Intelligence Artificielle et la dentisterie


Doctorat de chirurgie dentaire / 2020  / Velson Bernardin Kolin
Chirurgie dentaire
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L’intelligence artificielle est dans nos vies, avec nos téléphones portables, contenant des assistants personnels intelligents tels que : Siri®, Cortana®, Google Now®, où il nous suffit de leurs parler pour obtenir des réponses plus précises à chaque utilisation. Mais elle élargit aussi son champ d’utilisation dans des secteurs professionnels comme la santé, la recherche, l’écologie… avec des logiciels d’aide au diagnostic, de compilation d’articles scientifiques, tout cela pour nous simplifier la vie et augmenter notre productivité. Nous leur fournissons des informations à traiter ou qu’elle récupère dans des bases de données : photos, textes, audios… et le programme informatique intelligent « apprend » et s’améliore avec ou sans intervention humaine, tout cela dans des délais très courts. Il apprend vite et sa rapidité d’apprentissage est multipliée par 100 chaque année, à l’horizon 2030, même si ce n’est pas dans tous les domaines, l’intelligence humaine sera concurrencée par l’intelligence artificielle. Et aujourd’hui où l’informatique a grandement fait évoluer et améliorer la vie du chirurgien-dentiste, par des logiciels de gestion du cabinet dentaire, des aides à la prescription, par la CFAO, que nous apportera de plus l’intelligence artificielle ? Comment allons-nous nous adapter à cette nouvelle métamorphose de notre pratique ? Mais que signifie l’intelligence artificielle ? Comment se matérialise-t-elle ? Qu’est-ce que le «Machine Learning» ou le «Deep Learning» ? Peut-on réellement parler d’«intelligence» en comparaison à celle humaine? Comment cette technologie est employée en dentisterie, en santé ? Cette thèse répondra à ces questions, en survolant les théories mathématiques, neurocognitives complexes, ainsi que les langages de programmation informatique qui sont la base de cette technologie.

Impact du syndrome d’hyperventilation sur la productivité au travail


Doctorat de médecine / 2019  / Bordier Soraya
Médecine. Pneumologie
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Introduction : Le syndrome d’hyperventilation (SHV) est une pathologie fréquente, touchant des sujets jeunes en pleine activité professionnelle. Le retentissement du SHV sur la productivité au travail n’est pas connu. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’absentéisme, le présentéisme et la baisse de productivité au travail secondaire au SHV et d’établir un lien entre la productivité au travail et la sévérité du SHV. Méthode : Cette étude prospective incluait des patients ayant un diagnostic de SHV confirmé et un contrat de travail. L’absentéisme, le présentéisme, la baisse de productivité étaient évalués par le questionnaire Work Productivity and Activity Impairment (WPAI). La sévérité du SHV était définie par le questionnaire de Nijmegen, le questionnaire de dyspnée Multidimensional Dyspnea Profile (MDP) et de handicap respiratoire Baseline Dyspnea Index (BDI), et le score de qualité de vie MOS-SF 36. Le déficit attentionnel était estimé par le questionnaire Cognitive Failure Questionnaire CFQ. L’association entre les variables était analysée par le coefficient de corrélation de Spearman. Résultats : Dix-neuf patients ont été inclus âgés en moyenne de 43 ± 13,3 ans. En raison de l’état de santé, 4 patients (21,1%) étaient en arrêt de travail dont la durée médiane était de 6,5 mois (IQR 2,5 ; 11,5). L’absentéisme était estimé à 21,1 ± 41,9%, le présentéisme à 43,1 ± 27,5% et la baisse de productivité à 43,1 ± 27,5%. L’absentéisme était associé au score de Nijmegen (r = 0,57 ; p = 0,04) et à la qualité de vie MOS-SF 36 (r = -0,59 ; p = 0,007), mais pas aux scores BDI et MDP. Le présentéisme et la baisse de productivité étaient associés au score de Nijmegen (r = 0,48 ; p = 0,03) et au score de dimension affective A2 de la dyspnée du questionnaire MDP (r = 0,68 ; p = 0,04), mais pas aux scores BDI et MOS-SF 36. Il n’y avait pas de lien entre le présentéisme et le déficit attentionnel du questionnaire (CFQ). Conclusion : Le SHV est responsable d’un absentéisme, d’un présentéisme et d’une baisse de productivité majeurs. Il s’agit d’une pathologie invalidante altérant le fonctionnement global des patients. Le SHV nécessite une reconnaissance médicale, sociale et professionnelle ainsi qu’une prise en charge adaptée au même titre que les pathologies chroniques organiques.

Photographie de l’état de santé des ouvriers agricoles de la filière banane en Guadeloupe


Doctorat de médecine / 2019  / Bajot Johanna
Médecine du travail
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Contexte : La production de banane est l’une des activités agricoles les plus importantes en Guadeloupe. C’est une filière qui nécessite beaucoup de main d’oeuvre et donc pourvoyeuse d’emplois. Les ouvriers agricoles de la banane sont exposés à de multiples risques et contraintes professionnels dont les conséquences sanitaires sont nombreuses. Pourtant les données épidémiologiques sur l’état de santé général des salariés agricoles en Guadeloupe sont encore rares. Objectif : L’objectif principal de notre étude était de décrire l’état de santé des ouvriers agricoles de la filière banane de Guadeloupe. L’objectif secondaire était de décrire leurs conditions de travail. Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive transversale. La population étudiée était constituée d’un échantillon de salariés agricoles de la filière banane suivis par le service de santé au travail CIST 97.1. Le recueil des données a été réalisé pendant 5 mois à l’aide d’un questionnaire standardisé. Résultats : Au total 177 ouvriers agricoles ont été interrogés. L’âge moyen des ouvriers était de 49 ans. L’ancienneté moyenne dans le milieu agricole était de 20,5 ans. Ce travail a mis en évidence une forte prévalence des pathologies ostéo-articulaires déclarées (62%) au sein de cette population, venaient ensuite les pathologies cardiovasculaires (29%), ophtalmologiques (27%) puis dermatologiques (24%). En ce qui concerne les symptômes rapportés au cours des 7 derniers jours, ils étaient dominés par les TMS (68%), puis la fatigue (36%) et les signes dermatologiques (18%). Cette forte prévalence des atteintes ostéo-articulaires semble liée aux contraintes physiques élevées auxquelles sont exposés les ouvriers agricoles de notre population. Conclusion : La polyvalence ou l’alternance des tâches, la mécanisation de certaines tâches de même que les changements de pratiques culturales dans le cadre de l’utilisation des produits phytosanitaires ont certainement permis de réduire les expositions et contraintes existantes dans ce domaine. Cependant, au vu des éléments de cette enquête, il nous semble évident que des actions de prévention restent à mener afin d’améliorer les conditions d’exercice et favoriser le maintien dans l’emploi de cette population qui plus est vieillissante.

Retentissement psychologique à l’initiation d’une procédure de dépistage des cancers naso-sinusiens chez des artisans et des salariés ayant été exposés aux poussières de bois


Doctorat de médecine / 2019  / Losfeld Valentin
Médecine du travail
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Contexte : Une procédure de dépistage des cancers naso-sinusiens chez les travailleurs exposés aux poussières de bois est proposée depuis 2011, dont l’efficacité est évaluée dans le cadre de l’étude CERBois. L’objectif principal de ce travail était de comparer le retentissement psychologique entre les salariés et les artisans, lors de l’initiation d’une procédure de dépistage des cancers naso-sinusiens, et de façon plus générale, d’étudier les facteurs influençant ce retentissement psychologique. Méthode : Il s’agit d’une étude analytique réalisée à partir des données de la cohorte prospective nationale, multicentrique CERBois, réalisée de 2012 à 2016 ayant inclus 901 travailleurs volontaires. L’analyse du retentissement psychologique des travailleurs exposés aux poussières de bois a été réalisée à partir du « Psychological Consequences Questionnaire » (PCQ). Résultats : La population étudiée dans ce travail comprenait 179 salariés et 444 artisans. Le score PCQ moyen était de 5,80 dans cette population, les scores moyens des indicateurs « émotionnel », « physique » et « social » étant respectivement de 3,12, 1,74 et 0,94. Les artisans avaient un indicateur « émotionnel » significativement plus élevé que les salariés dans un contexte de dépistage des cancers naso-sinusiens, tandis que les indicateurs « physique », « émotionnel » et « social » ne différaient pas significativement entre salariés et artisans. Principalement, il a été constaté que le retentissement psychologique était davantage perturbé chez les travailleurs déclarant ne pas savoir s’ils sont malades actuellement à cause des poussières de bois, chez ceux ayant autoévalué leur exposition aux poussières de bois comme « forte » et chez ceux présentant une obstruction nasale. Conclusion : La mise en évidence de troubles psychologiques en lien avec l’initiation d’une procédure de dépistage suite à une exposition professionnelle, confirme la nécessité d’intégrer la dimension psychologique dans le suivi et la prise en charge des travailleurs. De plus, il semble important d’être plus attentif envers les artisans dont le retentissement psychologique semble plus important que chez les salariés, notamment sur le versant émotionnel.

Réparations électives d’anévrismes de l’aorte abdominale sous-rénale en France : comparaison des approches endovasculaires et conventionnelles : analyse de 40 273 séjours issus de la base nationale du PMSI


Doctorat de médecine / 2019  / Bouchet-Badel Marie
Médecine générale
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The aim of this work is to provide additional quantitative arguments concerning AAA endografts with comprehensive EVAR data, in order to support political decisions regarding the AAA. Context: Infra-renal abdominal aortic aneurysm (AAA) induces a high mortality rate of more than 80% when ruptured, affecting mainly men, aged over 50 years old, with a peak from 75 to 84 years old. Studies of EVAR have reported improved short-term or postoperative mortality as well as numerous benefits of reduced operative time, avoidance of general anesthesia, reduction of trauma and postoperative pain, reduced length of stay and intensive care, reduced blood loss, and reduced immediate post-operative mortality. And yet, EVAR presents to be associated with an increased late mortality, due to long-term complications. Methods: A population-based, retrospective cohort study using hospital discharges of all patients who underwent a surgical elective AAA repair in France (including all for-profit and nonprofit hospitals) from January 1, 2008 to December 31, 2014 extracted from the PMSI database was exploited. Multivariate logistic regressions were employed and variables tested were: patients’ characteristics and comorbidities, hospital characteristics, and admission characteristics. Results: The study population comprehended 40,273 inpatients. There were 18,096 cases with OPEN (44.9%) and 22,177 cases with EVAR (55.1%). The use of EVAR in non-emergency AAA repair has grown from about 1/3 of AAA surgeries in 2008 (38.8% of the 5,588 AAA repair surgeries) to about 2/3 of AAA surgeries in 2014 (64.2% of the 5,806 AAA repair surgeries). The population undergoing EVAR surgery is mainly made of male patients (92.0%) over 69 years old (mean of 75 years (SD=0.13)) with high burden of multisystem atherosclerosis. EVAR patients stay less longer in-hospital. Risk of 30-day in-hospital death is higher for OPEN patients (OPEN 3.75% versus EVAR 1.31%, p=0). Age, predominantly over 80 years old (OR=5.67), majors risk of seeing a choice of an EVAR approach rather than OPEN. The choice of OPEN (OR=6.87), the high-workload status of the hospital (OR=2.17), being admitted through the ER (OR=2.35) appeared to be factors that major the risk of needing an in-hospital stay in the ICU. The hospital activity of 300 procedures per year or more significantly decreased the probability of occurrence of in-hospital death (OR=0.85). In order to compare EVAR and OPEN surgery, only RCTs can provide with interpretable results, due to the importance of the indication bias.

Parcours hospitalier des femmes réalisant une IVG en France entre 2008 et 2014 (caractéristiques, lieu, distance parcourue, récurrence)


Doctorat de médecine / 2019  / Le Bot Natacha
Médecine générale
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Contexte : Une meilleure connaissance du parcours de soin des femmes réalisant une interruption volontaire de grossesse (IVG) en France est l’un des objectifs du programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG de 2015. Méthode : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective de 2008 à 2014 à partir de la base de données nationale hospitalière du programme de médicalisation des systèmes d’information. Nous avons inclus tous les séjours d’IVG. Puis nous avons étudié le risque de récurrence d’IVG et d’accouchement après la première IVG. Le modèle de Cox a été utilisé pour identifier les facteurs de risque de ces 2 événements. Enfin, parmi les femmes ayant eu une IVG suivie d’un accouchement pendant la période de l’étude, nous avons comparé le lieu de domicile et les lieux d’hospitalisations. Résultats : 1 273 393 IVG ont été incluses dont 47,8 % étaient médicamenteuses. L’âge médian était de 26,5 ans. La distance médiane parcourue entre le domicile et l’hôpital est de 9,54 km pour l’IVG. La distance parcourue est plus longue pendant les mois de juillet et août. 17% des patientes font leur IVG dans un département différent de celui de leur résidence. Après une première IVG, 18,9 % des patientes ont fait une récurrence d’IVG à 5 ans et 22,6 % ont accouché à 5 ans. Une admission par les urgences au premier épisode d’IVG augmente le risque de récurrence. Avoir un acte contraceptif lors de la première IVG (pose d’implant ou de dispositif intra utérin), une prise en charge dans un hôpital à but non lucratif et une IVG chirurgicale diminuent le risque de récurrence. Les facteurs qui augmentent le risque d’accouchement après une IVG sont : les difficultés sociales, l’obésité et la grande multiparité. Le risque d’accouchement est diminué en cas d’acte contraceptif lors de la première IVG. Chez les femmes ayant eu une IVG puis un accouchement, seules 41,2 % vont dans le même hôpital pour les deux actes. Il n’y a pas de différence notable concernant la distance parcourue entre le domicile et l’hôpital pour l’IVG et l’accouchement. Conclusion : Les femmes françaises font en majorité leur IVG et leur accouchement dans des hôpitaux différents. La distance parcourue entre l’hôpital et le domicile pour les deux actes est sensiblement la même.

Balance bénéfice/risque à 2 ans de la corticothérapie post natale chez les enfants nés entre 24 et 29 semaines d’aménorrhée ayant un risque élevé de dysplasie broncho-pulmonaire : cohorte EPICE


Doctorat de médecine / 2019  / Zayat Noura
Médecine. Pédiatrie
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Contexte : Certains auteurs ont suggéré que la balance bénéfice/risque de la corticothérapie post natale (CPN) pourrait être favorable chez les enfants avec un risque élevé de dysplasie bronchopulmonaire (DBP). Notre objectif était de comparer le développement neurologique moteur et cognitif à deux ans d’âge corrigé des patients traités par CPN avec les patients non traités, en particulier chez les patients à haut risque. Matériel et Méthode : Les patients inclus faisaient partie de la cohorte européenne EPICE et étaient nés entre 24 et 29 semaines d’aménorrhée (SA). Nous avons élaboré un outil de classification selon le risque de DBP à 14 jours de vie à l’aide d’un modèle de régression logistique avec effet aléatoire correspondant à l’effet centre. La capacité discriminante et la bonne calibration de notre modèle étaient évaluées. Nous avons comparé le développement neurologique moteur et cognitif à deux ans d’âge corrigé des patients traités par CPN ou non au sein des trois terciles de risque après pondération sur un score de propension. Le développement cognitif était évalué grâce à des auto questionnaires renseignés par les parents à 24 mois d’âge corrigé : le PARCA non verbal et l’ASQ pour les régions françaises. Résultats : Un total de 3662 patients nés entre 24+0 et 29+6SA et vivants à 14 jours de vie, date d’évaluation du risque de DBP, étaient inclus dans notre travail. Parmi eux, 25% développaient une DBP. Notre modèle présentait une bonne capacité discriminante avec une AUC= 0.82 et une bonne calibration pour l’évolution vers la DBP. Après pondération inverse sur le score de propension, les patients traités par CPN présentaient plus d’anomalies de la motricité globale à deux ans d’âge corrigé (OR=1.77, IC95% [1.13 ; 2.77], p= 0.013). Cette différence était significative dans le groupe à haut risque de DBP (OR=1.89, IC95% [1.07 ;3.33], p= 0 .028). Nous n’observions pas de différence de développement cognitif chez les patients traités par CPN par rapport aux non traités. Conclusion : Nos résultats vont à l’encontre de l’hypothèse d’une balance bénéfice/risque positive de la CPN dans le groupe à risque plus élevé de DBP.

Représentations des médecins généralistes libéraux des Hauts-de-France sur la pratique de l’échographie au cabinet


Doctorat de médecine / 2020  / Bernstein Marie
Médecine générale
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Introduction : Les politiques actuelles visent à effectuer des économies dans le domaine de la santé tout en améliorant la prise en charge des patients. La pratique de l’échographie par les médecins généralistes pourrait être un enjeu dans une nouvelle organisation du système de santé. Méthode : Une étude qualitative, par théorisation ancrée a été menée sur des médecins généralistes ne pratiquant pas l’échographie dans le département du Nord et du Pas-De-Calais, par entretiens semi dirigés. 11 médecins ont été interrogés du 4 octobre 2018 au 6 octobre 2019. Résultats : Il existe un manque de connaissance générale sur les spécificités de la pratique de l’échographie au cabinet par les médecins généralistes. La distinction échographie / échoscopie était inconnue et source de confusion. L’échoscopie était la plus adaptée en médecine générale. Elle permettait une aide au diagnostic et une amélioration de la pratique du médecin généraliste à condition d’être bien formé. Elle améliorait la prise en charge du patient et optimisait le parcours de soins. Plusieurs freins étaient mis en évidence : manque de temps pour se former et pratiquer, le coût et le manque d’expérience. Un travail de communication, d’information sur l’échographie au cabinet par des personnes fiables était nécessaire pour promouvoir cette pratique. La télé-échographie pouvait être intéressante pour s’affranchir de l’incertitude diagnostique. Conclusion : L’échographie en médecine générale est plus utile sous forme d’échoscopie. C’est un outil d’aide au diagnostic supplémentaire au même titre que le stéthoscope. Il pourrait améliorer la pratique du médecin généraliste, le rendre plus autonome. L’intégration d’une formation universitaire obligatoire d’initiation à l’échographie générale est souhaitable.

Proposition systématique de préservation de la fertilité par congélation d’ovocytes en cas de tumeur ovarienne bénigne à haut risque d’altération du capital folliculaire ovarien


Doctorat de médecine / 2020  / Legrand Charlotte
Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
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CONTEXTE : Les tumeurs ovariennes bénignes sont fréquentes chez la femme jeune. Leur prise en charge expose les patientes à un risque d’altération du capital folliculaire ovarien et d’infertilité future. A ce jour, aucune étude de cohorte n’est publiée sur la préservation de la fertilité chez ces patientes. L’objectif principal est d’évaluer le nombre d’ovocytes matures en métaphase II recueillis et éligibles à la vitrification pour la préservation de la fertilité. MATÉRIEL&MÉTHODES : Cohorte rétrospective de données collectées prospectivement, monocentrique entre juin 2011 et janvier 2020. Proposition systématique de préservation de la fertilité chez toutes les patientes âgées de moins de 35 ans, porteuses de tumeurs ovariennes bénignes : kyste unique ≥5 cm, multiples unilatéraux ou bilatéraux, avant ou après une prise en charge chirurgicale. Un bilan de la réserve ovarienne était réalisé avant le début de la stimulation. 1 à 3 cycles de stimulation ovarienne étaient proposés par patiente. Seuls les ovocytes en métaphase II étaient vitrifiés. Chaque patiente après janvier 2019 a été recontactée par téléphone après la ponction. RESULTATS : 70 patientes âgées de 27,9+/-4,8 ans ont été incluses avant ou après une chirurgie et 113 cycles ont été analysés. Le taux moyen d’AMH était de 12,5+/-8,7 pmol/L. En moyenne 6,4+/-3,4 ovocytes totaux étaient ponctionnés par cycle dont 4,3+/-3,4 ovocytes en métaphase II. 41,5 % des cycles ont permis le recueil de quatre ovocytes ou moins. Après 1 à 3 cycles, 6,87+/-5,23 ovocytes MII étaient vitrifiés par patiente : 4,19+/-3,35 MII après un cycle, 8,03+/-5,35 MII après deux cycles et enfin 9,43+/-5,59 MII après trois cycles. Dans l’analyse multivariée la dose de départ de FSH-r, le taux d’oestradiol et le nombre de follicules ≥15mm étaient les seuls facteurs associés au nombre d’ovocytes matures. Aucune différence n’a été retrouvée entre les groupes « endométriosique » et « non endométriosique ». Aucun effet indésirable grave n’est survenu. Les patientes semblent satisfaites de cette proposition, et adhérent au protocole. CONCLUSION : Après un cycle, le nombre d’ovocytes vitrifiés est trop faible pour offrir de bonnes chances de grossesse future. Une proposition d’accumulation ovocytaire est préconisée. L’adhésion et la tolérance au protocole sont bonnes. Un suivi au long terme est nécessaire afin d’évaluer l'efficacité, la pertinence clinique et la rentabilité de la procédure.

Freins à la prescription de pilule oestroprogestative en continu par les médecins généralistes


Doctorat de médecine / 2020  / Romain-Beaufils Léopoldine
Médecine générale
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Contexte : Depuis sa commercialisation, la pilule oestroprogestative (POP) est prescrite de façon à mimer le cycle menstruel, grâce à un intervalle libre sans hormone durant lequel survient une hémorragie de privation mensuelle. Cette hémorragie de privation n’a pourtant pas de justification scientifique, et des pilules à cycle dits étendus, continus ou encore flexibles ont vu le jour à travers le monde. Toute POP pourrait être proposée en continu pour améliorer le confort de vie, supprimer des symptômes menstruels gênants ou encore limiter le risque d’oubli. Cette option semble pourtant peu prescrite et peu connue par les médecins généralistes. Nous avons donc voulu identifier les freins à la prescription de POP en continu par les médecins généralistes. Méthodes : Une étude qualitative a été menée à partir d’entretiens compréhensifs intégralement enregistrés, retranscrits et codés sur Nvivo® par théorisation ancrée. Résultats : 11 médecins généralistes ont été interrogés. La majorité ne prescrivait la POP en continu, ni n’avait connaissance de cette possibilité. Ils redoutaient la survenue d’effets indésirables supplémentaires par rapport au schéma classique. Certains faisaient appel à la nature et à la féminité pour justifier la conservation de pseudo-règles. Ils craignaient également recevoir un accueil négatif de la part de la part des patientes. Ils reconnaissaient toutefois manquer d’informations à ce sujet, et que c’était leur principal frein. L’aval d’un gynécologue pouvait donc être un facteur facilitateur. Dans ce cas, les avantages perçus étaient principalement l’amélioration du confort de vie, mais aussi le traitement de pathologies comme les dysménorrhées et l’endométriose. A l’inverse, les médecins qui prescrivaient la POP en continu la voyaient comme une évidence, et étaient surpris que des réticences puissent exister à ce sujet. Conclusion : La prescription de pilule oestroprogestative en continu semble loin d’être une pratique universelle en médecine générale, en raison de freins dominés par le manque d’information. Beaucoup de médecins sont pourtant ouverts à la question. Il serait donc bon d’informer les médecins généralistes sur cette possibilité, ses avantages et inconvénients, afin non pas de la rendre systématique, mais de pouvoir la proposer aux patientes intéressées.

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