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La santé des internes de médecine générale du Nord-Pas-de-Calais | ||
Droits d'accès : Accès réservé aux membres de Lille 2 sur authentification Langue : Français | ||
Auteur : Reymbaut, Romain Date de soutenance : 26/11/2018 Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu | ||
Type de thèse : Doctorat de médecine Discipline : Médecine générale | ||
Résumé : Contexte : Aucune thèse n'a étudié la santé des internes de Médecine Générale du
Nord-Pas-de-Calais.
Objectif : Le but de cette étude est de montrer comment les internes de médecine
générale du Nord-Pas-de-Calais prennent en charge leur santé.
Méthode : Cette thèse qualitative a été réalisé grâce à la théorisation ancrée. Treize
internes ont été interrogés lors d'entretiens compréhensifs. Les critères d'inclusion
étaient d'être interne de Médecine Générale de la faculté Henri Warembourg – Lille 2, ou
de la faculté Catholique.
Résultats : Les résultats montraient une place prépondérante de l'automédication. Les
internes avaient conscience de la nocivité de cette pratique. Le parcours de soins était
en théorie respecté, mais les internes passaient souvent outre l'avis de leur médecin
généraliste. La plupart des internes avaient recours à des consultations informelles grâce
à des proches issus du milieu médical. La subjectivité de ce mode de prise en charge
était perçue comme négative. Une gêne était rapportée à l'évocation de la consultation
d'un proche. Les internes se sentaient en bonne santé physique. Concernant la santé
mentale, un malaise était rapporté par plusieurs sujets. Les conditions de stages étaient
bonnes pour certains, pour d'autres elles étaient source de stress et de fatigue. Ces deux
derniers éléments influençaient la vie privée des internes et leur santé mentale. La
médecine du travail était perçue comme inexistante. Pourtant une évaluation médicale
était nécessaire au cours des trois années d'internat selon les internes.
Conclusion : Les internes de Médecine Générale du Nord-Pas-De-Calais se sentent en
bonne santé physique. Une nuance est ressentie sur la santé mentale. L'automédication,
la consultation de proche sont des habitudes des internes. Ils ont conscience que ces
coutumes ne sont pas optimales. Les conditions de travail sont bonnes, en dehors du
stress et de la fatigue accumulés. La médecine du travail n'est pas présente actuellement
pour encadrer les médecins en formation en fin de cursus. Mot(s)-clé(s) : Santé; internes; automédication; autoprescription; santé des soignants; , Résidents (médecine)--Santé et hygiène--France--Nord-Pas-de-Calais (France); Automédication; Internat et résidence; État de santé; Enquêtes de santé; Automédication Identifiant : 2018LILUM428 |
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